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Le magazine de l'économie marocaine

Vacances des Français : Le Maroc et le Mexique tirent leur épingle du jeu

Activité en baisse cet hiver, peu de réservations pour l'été : à quelques jours des premiers départs en vacances, les tour-opérateurs accusent le coup. Tous les indicateurs sont au rouge avec un volume d'affaires en chute de 6,9 % sur un an, à 2,12 millions d'euros, et des clients moins nombreux à l'embarquement (– 11 %). Les voyagistes ont perdu plus de 200 000 clients en voyages à forfait (vol et séjour) cet hiver et, pour la première fois, 118 574 passagers en vols secs.
"On est au creux de la vague, a reconnu René-Marc Chikli, président de l'Association française des tour-opérateurs (CETO), lors de la présentation des résultats de la saison d'hiver 2012-2013, jeudi 20 juin à Paris. Le recul est encore plus fort que lors de notre pire saison, en 2008-2009."

Cette baisse historique est liée à une conjoncture économique particulièrement tendue mais pas seulement, selon M. Chikli : "On a volontairement limité les capacités aériennes pour éviter d'avoir trop de stock et protéger nos marges." Pas ou peu de ventes de dernière minute ni de prix bradés cet hiver pour tenter de relever le panier moyen des clients. Pari réussi, si l'on en croit les derniers chiffres publiés par le CETO : le panier moyen est en hausse de 4,6 % à 810 euros. Il atteint 1 105 euros (+ 5,3 %) pour les clients qui ont acheté un voyage à forfait et 405 euros (+ 4,4 %) pour ceux qui ont opté pour le vol sec.

"TOUT RESTE À FAIRE"

Conséquence de cette réduction des capacités aériennes, plusieurs grandes destinations de la saison hivernale, comme les Antilles françaises et la République dominicaine, ont particulièrement souffert avec une fréquentation en baisse respectivement de 17 et 27 %. Mais là aussi, des recettes en hausse de 7 %. Le Maroc et le Mexique tirent leur épingle du jeu, tandis que la Tunisie (– 33 %) et l'Egypte (– 44 %) continuent leur déclin.

Pour l'été, "tout reste à faire", assure M. Chikli. Fin mai, les réservations étaient en recul de 7,1 %, toutes destinations confondues. "On va vendre des voyages en dernière minute, à la semaine... et le facteur météo peut jouer, ajoute le président du CETO. Certaines destinations comme la Sardaigne et la Crète affichent un bon taux de réservation."
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